❝ The night will hold us close and the stars will guide us home
I've been waiting for this moment, we're finally alone
I turn to ask the question, so anxious, my thoughts
Your lips were soft like winter, in your passion, I was lost❞
― Mr Kitty, After Dark

Michael haït les psychiatres. Si vieux, si désireux de savoir, d'analyser la boîte crânienne comme si c'était un produit défectueux, de comprendre comment telle pièce a pu être brûlée, ou pourquoi il en manque une : "est-ce que votre mère était absente ? comment était votre relation avec votre père?".

Toute cette routine, il a été obligé d'y faire face à chaque retour de mission lorsqu'il a été au service de l'Armée Américaine. Un moyen de s'assurer qu'aucun soldat ne devienne fou, ne se mette à faire un massacre aux Etats-Unis parce qu'il en a trop vu.

A son dernier retour d'une mission de six mois, ayant connu deux embuscades et la perte de trois camarades, Michael s'est retrouvé à nouveau à devoir passer par la case psychiatrie. Mais Mr. Lockes, celui qui le suivait d'habitude, venait de faire un infarctus, et il avait été remplacé : au début, Michael prit Lucie pour une secrétaire, et ce n'est qu'une fois à l'intérieur de son bureau, qu'elle l'invita à prendre place sur un sofa, qu'il comprit qu'elle était en charge de son statut.

L'entretien fut classique, pendant vingt minutes. Des questions usuelles, et des réponses dans la même trempe. Elle prenait des notes. Il cherchait parfois ses mots.

Elle aborda alors le sexe.

Ses interrogations furent franches, ses yeux osaient affronter ceux de Michael et, pour la première fois depuis bien longtemps, ce dernier se retrouva sur la défensive.

"Combien de fois avez-vous baisé depuis que vous êtes revenu de mission? Avec la même partenaire? Avez-vous eu recours à des prostituées? Que préférez-vous faire, dans l'acte sexuel?"

Elle était brutalement franche. Et le contraste était saisissant avec son minois de porcelaine, un visage d'ange doux, et chaque mot indécent qui sortait de ses lèvres aiguisait un peu plus l'attention de Michael. Alors, à son tour, il commença à ne pas prendre de gants. Et il vit dans les yeux de Lucie qu'il commençait aussi à avoir son attention.

Ils se sont quittés en finissant sur des questions plus naturelles, et elle l'a remercié d'avoir été honnête tout en validant son dossier médical.

Neuf mois se sont écoulés — il a quitté l'armée, est devenu un mercenaire, garde du corps, videur. Mais dans un coin de sa tête, comme une mélodie que l'on ne peut oublier, il y avait encore Lucie. Quelque chose en elle l'avait marqué.

Sans trop réfléchir, il a pris rendez-vous, et elle l'a accueilli avec un sourire en coin ; elle-aussi, elle ne l'avait pas oublié.

Cela fait presque six mois maintenant qu'ils se voient régulièrement lors de séances, restant courtois et professionnel. Elle l'a aidé à démêler certains aspects de son existence, et à apprendre à mieux gérer la rage qu'il a en lui : cette même rage qu'elle voudrait tant, elle, expérimenter.

Alors, au détour d'une session, elle n'a pas pu s'empêcher : "Je suis sûre que tu meurs d'envie de m'enculer, n'est-ce pas?" Elle avait revêtu ses lunettes, ses cuisses étaient croisées, et son timbre était tout naturel, frais et exquis. Il fut franc.

"Bien. Samedi, je finis à dix-huit heures. Viens me chercher. Ne sois pas tendre, s'il-te-plaît."

Michael n'a jamais eu autant hâte de vivre un Samedi
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⬠ prénom & nom, Lucie Saint-Clair

◐ avatar léa seydoux, son physique d'ange tombé du ciel fait mal, mais il y aurait potentiellement d'autres candidates, après à voir en terme d'âge pour que cela reste "crédible" dans le rôle de psychiatre, mais une Camille Rowe, par exemple, pourrait aussi coller au profil

⬖ histoire, tout est libre, de la raison pour laquelle elle s'est engagée dans la psychologie, en passant par sa manière d'opérer, en s'attaquant notamment à des sujets tabous avec ses patients, tout est libre et à construire ; mon seul souhait est qu'elle soit extrêmement professionnelle, désireuse d'aider des hommes et des femmes cassé(e)s : et, parfois, ses propres lubies se mettent dans l'équation lorsqu'elle est attirée par la personne qu'elle soigne

⬡ orientation sexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle

■ relation, très étrange, entre eux deux, et cela est dû au fait que la blonde est désarmante, ses propos et ses actions sont si souvent loin de ce que le commun des mortels peut attendre d'une psychiatre qu'elle désarçonne Michael, et qu'il en est venu à avoir faim d'elle — elle le sait, et elle en joue, elle aime les brutes, les hommes qui ne sont que des bêtes fauves en privé, elle aime cultiver un aspect propre et soigné mais elle ne rêve que de violence, de larmes à cause de gorges profondes, de gémissements aigus à cause de sodomies brutales — elle n'est pas une fille très sage, elle a juste un joli masque qu'elle utilise en société, ou auprès de sa famille, mais quelques hommes ont pu voir qu'en réalité elle n'est qu'une assoiffée de sexe sale, c'est sa part sombre, qu'elle n'aime à partager qu'avec des hommes qu'elle estime assez barbares pour pouvoir la satisfaire

⟠ mot de la fin, je suis devenu obsédé par Léa Seydoux, j'ai faim, quiconque osera l'endosser aura un amour âpre, bestial et puissant; le lit ne sera pas souvent utilisé, car Michael ne pourra pas attendre de l'atteindre pour baiser Lucie

❝ Ici, tout l'monde déraille (tout l'monde déraille)
T'es cent fois trop, cent fois trop bonne
T'as bugué nos entrailles (bugué nos entrailles)
T'es mille fois trop, mille fois trop sexe
Tu continues à danser sur des hits sales
Si t'étais toute à moi, tu s'rais mon casse-dalle. ❞
― Thérapie Taxi ft Roméo Elvis, Hit Sale

Strip-teaseuse depuis plus de quinze ans, Mona sait que son cul plaît. Plus elle l'agite, plus elle le remue, plus les billets tombent sur la scène, se glissent dans ses sous-vêtements ; et on l'insulte, et on lui dit tout ce qu'on aimerait lui faire, et elle se contente d'un sourire en coin, d'un autre refrain pour faire claquer ses reins.

Elle les tient, tous ces mâles en rut, elle les tient par les couilles. Rien ne lui fait plus plaisir que de lire la frustration quand elle disparaît en coulisse, qu'elle les laisse seuls avec leurs pines au trois quart bandées dans leurs pantalons.

Mère célibataire, plongée jusqu'au cou dans les emmerdes des dettes à cause de son ex et de ses paris à la con, elle doit bosser quatre soirs par semaine sur scène, deux derrière le bar.

Elle aurait pu sortir de ce monde de débauche, se trouver un boulot fréquentable — mais la seule fois où elle s'est essayée à tout cela, devenant le temps d'une semaine une simple secrétaire, elle s'est détestée. Non. Rien ne vaut l'adrénaline de la scène, des projecteurs et de la musique. Elle aime la danse, elle aime l'excitation.

Parfois, des clients lui paient des verres, lui proposent plus en coulisse. Elle refuse. Elle n'est pas là pour satisfaire les pulsions d'un type frustré. Son gagne-pain, c'est justement qu'ils en veuillent encore, qu'ils reviennent avec ses billets, qu'ils crachent.

Lors d'une fin de soirée, elle n'a pas fait attention, sortant à l'arrière du bar pour s'en griller une ; et un stalker l'a menacé d'un couteau, lui a descendu ses affaires et était tout prêt à se payer les fesses de l'espagnole quand soudain elle a été libéré de son agresseur.

Elle a entendu les os qui se brisent, les gémissements, les pleurs. Fascinée, elle s'est retournée et a observé le nouveau videur de la boîte en train de passer à tabac son ex-agresseur. A la toute fin, il en était à cracher du sang et des dents, et Michael a simplement invité Mona à re-rentrer.

A partir de cet incident, elle a commencé à mater la montagne de muscles. Il ne bossait pas tout le temps dans le bar, seulement deux soirs ; et à aucun moment il n'a porté un regard vers la scène où la Torrez officiait. Cela l'a agacé, cela l'a excité.

Elle a réussi à le piéger, un mois après qu'il l'ait sauvé ; grâce à une complice, le Michael s'est retrouvé dans une pièce, enfermé, et elle s'est adonnée à un show devant ses yeux. Faisant la totale, remuant son cul comme une succube, claquant ses talons et tournant autour de la barre avec le feu dans le corps.

Et elle a fini le lap-dance en s'installant sur Michael, caressant l'entre-jambes du colosse avec ses fesses, et elle n'a eu le temps de souffler qu'un 'Encule-moi' avant d'être victime d'un coït brutal.

Maintenant, ils sont "amis" : si l'on peut dire. Elle aime à l'allumer, il aime à se défouler sur elle ; leur relation s'est étoffée avec le fait que Mona a des emmerdes avec un type à qui elle doit de l'argent, et elle n'a pas su se tourner vers n'importe qui d'autre que lui, le colosse, pour trouver une solution.

Elle est ainsi devenue une partenaire de Conrad dans une affaire guère décente mais lucrative : elle aguiche des hommes mariés, des hommes puissants, leur fait miroiter une nuit de rêve, et en coulisse Michael prend des photos, des vidéos, et intervient quand cela devient trop chaud. Ensuite, il n'y a plus qu'à faire chanter le mâle infidèle, à le menacer de dévoiler toutes ces belles images : et il n'a plus alors comme alternative que de cracher du pognon.
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⬠ prénom & nom, Mona Torrez, négociable

◐ avatar Jennifer Lopez, non négociable

⬖ histoire, le seul "impératif", c'est le fait que Mona soit amoureuse de la danse, de faire naître de l'excitation, et donc d'être une strip-teaseuse : tout le reste est libre, même le fait qu'elle ait ou non un mioche

⬡ orientation sexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle

■ relation, violente, ils aiment à s'aiguiser mutuellement, lui a appris à aimer à la regarder, et encore plus à la culbuter ; et elle, bien que d'habitude assez craintive d'échanger avec un homme plus d'un seul coït, elle apprécie d'être au contact de Michael, de lui parler, et de voir dans ses yeux toute l'envie qu'il a de la faire sienne ; et puis, il y a leur "business", qui marche pour le moment assez bien, ils n'en sont qu'à deux-trois clients, mais cela a permis à Mona de rembourser plus vite certaines dettes, et de pouvoir s'assurer un meilleur train de vie ; je n'ai aucune idée de la suite de leur liaison, si cela continue, si cela s'intensifie, etc, je n'attends plus qu'une joueuse pour échanger sur le sujet

⟠ mot de la fin, merci d'avoir lu tout cela, je n'ai pas beaucoup plus à ajouter, j'espère que l'idée d'une strip-teaseuse criblée de dettes mais fière d'être une allumeuse trouvera écho dans un autre esprit indécent que le mien

❝ i idolize you i idolize you
my hero heroine my icon star
i idolize you from afar
count down the days till we shall meet
and worship you at your feet
i analyze you never dare criticise you
hanging off every word that you bleat
fantasise about you never dare trivialise you
hanging off every word that you bleat. ❞
― Massive Ego, I IDOLIZE YOU

Amis depuis l'adolescence, ayant fait les quatre cents coups au sein d'une bande où les rires et les conflits se succédaient au même rythme que l'évolution de leurs hormones. Elle est devenue la petite-amie de Richard, un bon pote à Michael, et elle s'est retrouvée à être dans leurs sillages à bien des reprises. Déconnant, jurant comme un charretier, finissant parfois ivre morte, profitant de la vie — jusqu'à ce que les deux adolescents deviennent hommes, et décident de s'engager dans l'armée. Elle a accusé le coup, a ravalé sa salive, et s'est employée à faire avec ; Richard l'a demandé en mariage juste avant de partir à sa première mission, et elle a accepté, allant jusqu'à l'autel au bras de Michael, son père étant une nouvelle fois aux abonnés absents.

Lorsque, cinq mois plus tard, Michael est revenu ; elle a compris. Il n'a même pas eu besoin de parler. Elle était dans la cuisine, préparant un quelconque repas, et il était là, debout, tenant dans ses mains la bague de mariage de Richard.

Elle a appris tous les détails plus tard : l'embuscade, en Afghanistan, les échanges de tirs pendant plus de deux heures, et la balle qui avait finalement réussi à s'encastrer dans la gorge de Richard.

Mais là maintenant, elle n'avait qu'à coeur de se jeter dans les bras de Michael, et de pleurer.

Elle a essayé de faire son deuil, de passer outre, mais les remords, et la tristesse, n'étaient plus que des vagues qui allaient s'empaler, de temps à autre, sur la plage qu'était sa boîte crânienne.

Michael, à chaque retour, passait autant de temps que possible avec elle ; mais le plus souvent cela l'écorchait encore plus, car elle voulait savoir tout de Richard, de ses premiers pas en Afghanisation, jusqu'à ses dernières secondes.

Et puis, peu à peu, elle a reporté son attention sur Michael. Depuis qu'elle était veuve, elle n'avait pas touché à un seul homme, n'en laissant aucun s'approcher; en revanche, elle se sentait toujours plus proche de son ami.

Et, un soir, après avoir réussi à se soûler un peu Michael avec des cocktails aux noms improbables mais ayant des contenus bien secs, elle a grimpé sur son ami et ne lui a pas laissé la permission de discuter de tout cela. Elle s'est empalée sur lui, longuement. Pendant presque dix minutes, elle a mené le tempo, s'emmenant elle-même à l'orgasme et, par ricochet, à celui de Michael.

Au lendemain, après la gueule de bois, elle a crevé toute gêne potentielle : ce n'était pas une erreur, et il restait son ami. Seulement, elle avait parfois besoin de plus qu'une épaule où se réconforter ; tout comme elle ne doutait pas qu'il avait parfois envie de bien plus qu'une bonne discussion avec elle.

Alors, le deal est simple ; ils se contentent quand ils ont besoin l'un de l'autre. Que cela soit pour une soirée à mater quelque chose de stupide à la télé', ou pour faire grincer les lattes d'un sommier.
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⬠ prénom & nom, Libre libre

◐ avatar Emilia Clarke, je suis faible, au-delà du ship GoT, j'aime beaucoup Emilia et son visage, je la vois bien en ex-veuve qui reprend sa vie en main, et qui assume d'avoir "faim" de son meilleur ami

⬖ histoire, msi à part les contours dessinés au-dessus, tout est libre, même son existence après la mort de Richard ; elle a eu du mal à remonter la pente mais elle est à un stade où elle réussit maintenant à gérer sa vie comme elle l'entend

⬡ orientation sexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle

■ relation, les relations d'amis avec bénéfice sont parfois très floues, mais c'est justement ce qui m'intéresse, là ; de ne pas trop savoir comment ils se doivent se positionner l'un par rapport à l'autre, de voir ce qui prend le pas, leurs amitiés sincères ou leurs envies corporelles? je ne sais pas comment cela peut tourner, mais je serais curieux de voir tout cela

⟠ mot de la fin, merci de la lecture, comme d'habitude je suis à disposition pour n'importe quelle question, des plus farfelues ou plus frivoles, essayez-moi, adoptez-moi

❝ Take you like a drug
I taste you on my tongue

You ask me what I'm thinking about
I tell you that I'm thinking about
Whatever you're thinking about (Ah)
Tell me something that I'll forget
And you might have to tell me again
It's crazy what you'll do for a friend ❞
― The Neighbourhood, Daddy Issues

Tous les ans, ma maman m'appelle pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Il lui arrive de se tromper de jour, de mois. Mais elle oublie constamment mon âge. Plus âgée une année, plus jeune une autre, elle ne manque jamais de se tromper sur les chiffres. Je le lui fait remarquer sans jamais m'agacer. Ça ne me fait même plus mal. Et puis, ce sont les seules fois où je peux entendre sa voix. Je ne la vois jamais. J'ai essayé de me rendre à sa villa une fois, mais elle n'a pas répondu à l'interphone. J'ai sonné et j'ai sonné mais elle a fait semblant d'être absente. Je l'encombrais en fait. Mon père, conseiller financier, a obtenu ma garde lors de leur divorce. Je l'encombre beaucoup aussi. Il ne sait pas quoi faire de moi. J'ai des notes fabuleuses et mes professeurs ne tarissent pas d'éloges à mon encontre. Mais il s'en fout.

Mes parents ne sont pas des parents, ce sont des individus. Ils veulent vivre leur vie et un enfant est comme un boulet enchaîné à leur pied. Ma belle-mère fait des efforts. Elle est blonde et elle a seulement dix ans de plus que moi, ce qui fait toujours vingt cinq ans de moins que mon père. C'est une ancienne playmate. Elle a commencé à lire des livres de psychologie et de self-development ces derniers mois. Elle est merveilleusement conne. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche, c'est un délice. J'en souris avec reconnaissance. Toutes les stupidités qu'elle peut prononcer se révèlent amusantes. Elle est géniale, je l'aime vraiment beaucoup. Elle fait l'amour avec nôtre jardinier vénézuélien, Eduardo. Il a son âge, alors ça ne me choque pas. D'autant plus que je me le tape aussi. Mais ça, personne ne le sait. Ils ne me connaissent pas, et n'en ont pas envie. Je suis plus ou moins invisible. Parfois ils remarqueront ma présence et me poseront des questions, dont il n'écouteront de toute manière pas les réponses Ce n'est pas grave. Ils n'ont pas grand chose à m'offrir de toute manière. Tout au contraire de moi. Je suis très intéressante.

Quand j'étais enfant, j'ai passé un test de QI. Une psychologue condescendante et à la forte haleine de café et de thon m'a décrétée surdouée. Mes parents n'ont pas voulu me mettre dans une école spécialisée. Ils avaient peur de devoir s'impliquer dans le processus, de rencontrer d'autre parents. Ils ont toujours détesté socialiser. Moi pas. Je suis très extravertie. Les gens m'aiment, bien qu'ils me trouvent un peu trop parfaite. J'ai été une déléguée de classe, une présidente du comité d’élèves et désormais la superviseuse des organisations festives à l'université.

C'est beaucoup de responsabilités, mais je suis à même de les gérer. Je m'organise très bien. Mes leçons sont rangées dans des classeurs, où chaque rubrique a sa couleur. Mes vêtements sont toujours pliés de manière très géométrique, et j'ai toute une armada d'outils très techniques pour me récurer les dents, les gencives. Je suis toute propre de l'intérieur.

Il a l'âge de mon père et c'est un homme très stressé. Il se réfugie dans mes bras et je le berce à mesure qu'il me conte les problèmes financiers que rencontre son entreprise, les conséquences de la crise économique sur l'Amérique... J'embrasse son front et lui dit que ça va aller. Les hommes sont des petits garçons. Je trouve cela toujours très triste et touchant. J'ai une emprise incroyable sur les autres.

Je suis née comme cela. J'ai toujours été comme cela. J'attire le regard, l'attention, la fascination. Les vieux messieurs pleurent dans mes bras en me demandant si je suis un ange. Je crois que oui, parfois. Je suis si pure. J'ai l'impression d'irradier de l'amour. J'en ai pour tout le monde, et j'adore l'exprimer. Laisser les corps se rencontrer et s'assimiler, dans le plaisir le plus naturel et gratifiant qui soit.
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Michael m'a bandé les yeux et attaché les mains dans le dos. Il me tire les cheveux et je crie, ma bouche s'ouvre et je sais que mon rouge à lèvres parfaitement appliqué le subjugue. C'est comme une peinture. Son corps musclé maltraitant ma silhouette blanche et gracile. Il me prend avec vigueur et je gémis en me débattant. J'adore la sodomie. Le plaisir est encore plus intense, encore plus intrusif. Il me grogne des mots que je ne comprends pas, et ses imposantes mains viennent parcourir mon corps mince. Je suis une figure virginale. Une vraie pucelle. Mes cheveux bruns sont délicats et mes tétons roses très sensibles. Comme si j'étais issue d'une fresque médiévale.

Rien ne relie nos mondes. J'étais sur sa route, un soir de pluie. J'ai frustré un de mes petits-amis au point qu'il m'a largué sur le bas-côté. J'étais trempée. J'agitais ma main sans conviction quand il s'est arrêté. Qu'il m'a prise en auto-stop. Il m'a demandé mon adresse, j'ai répondu que je n'en avais pas. Jouant les filles de rue. Il a redémarré et il n'a rien dit pendant tout le trajet. Son seul acte, ça a été d'ôter sa lourde veste et de ma la confier. Il ne l'a pas passé autour de moi, il me l'a juste tendu. Je m'en suis entourée. J'ai continué à grelotter, et, à peine arrivé dans son logement, j'ai cherché et trouvé la douche. Je me suis engouffrée sous le jet d'eau chaude, ne retirant qu'à partir de là mes vêtements glacés. J'avais besoin d'être propre, alors je me suis passé à trois reprises du gel douche sur mon corps. Je me suis habillée d'une serviette et je suis ressortie. Il dormait, ou il feignait de dormir. Je l'ai réveillé. Avec ma bouche. Il a grogné, m'a presque repoussé. J'ai insisté. Ce fut la nuit la plus douloureuse de mon existence. Et la plus belle.

Le lendemain, alors qu'il se reposait encore, j'ai emprunté quelques uns de ses habits, je lui ai laissé un mot et j'ai disparu.

La semaine d'après, j'étais sur le pas de sa porte, bien maquillée, resplendissante, comme une jeune Aphrodite.

Depuis, je suis sa lolita, sa princesse, son cauchemar et sa baby-doll. Il peut faire tout ce qu'il veut de moi. Comme un chat, je vais et vient. Parfois, il n'est pas là, et je réprime des sanglots. D'autres fois, il m'attend à la sortie de l'université, et j'ai des papillons dans le ventre. Des centaines de papillons.

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⬠ prénom & nom, Eve Carvalhal

◐ avatar gros crush pour Kate Kuray ou Violet Summers, elle ont beaucoup d'images/gifs, et j'officierais sans mal pour construire avatars/sign'/kits ; sinon, une Megan ou Little Caprice peut aussi fonctionner ; si ce casting très borderline vous effraie, vous pouvez proposer mais si possible quelqu'un de pas trop courant. Et qui est sexuelle

⬖ histoire, ça se modifie sans mal. La fiche est davantage conçue pour donner le ton de l'esprit d'Eve, une lolita un peu folle/délurée.

⬡ orientation sexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle

■ relation, les relations d'amis avec bénéfice sont parfois très floues, mais c'est justement ce qui m'intéresse, là ; de ne pas trop savoir comment ils se doivent se positionner l'un par rapport à l'autre, de voir ce qui prend le pas, leurs amitiés sincères ou leurs envies corporelles? je ne sais pas comment cela peut tourner, mais je serais curieux de voir tout cela

⟠ mot de la fin, juste un sujet : la présence, le sujet sensible : j'ai l'impression que c'est de plus en plus compliqué d'être concentré sur un même sujet, un même personnage. Peut être un effet ricochet de notre société, je vais pas disserter ici, mais si possible donc a minima une réponse par mois. J'ai moi-même parfois des périodes creuses, mais qu'il y ait contact malgré tout, des échanges de mps, ou quelques lignes échangées sur discord.

- Si vous êtes arrivés jusque-là, bravo, avec tout le pavé que ce scénar' est
Merci si vous en venez à vouloir endosser Eve, et sinon bonne continuation